BU Leyde : 8 bibliothèques. Hausse des prêts, nombre important de visiteurs internationaux. Equipe spécialisée pour le TDM, pour les données, pour créer des environnements virtuels de recherche, pour faire des MOOCs, pour s'occuper de l'OA. Equipes constituées depuis 5 ans. 2016 : mise en place d'un centre for digital scholarship
Open Science : partager la connaissance le plus rapidement possible, et collaborer sur une échelle globale. Commission travaille sur un European Open Science Monitor. Un groupe d’experts travaille aussi sur l’élaboration de métriques alternatives.
Enjeux sur lesquels la Commission travaille/va travailler avec des groupes d'experts:
Les groupes d’experts sont des groupes techniques, et non politiques : rôle d’expertise et d’analyse technique pour les groupes politiques.
Nécessité d’expérimenter sur la question de la récompense car les chercheurs ne sont pas forcément favorables à une évolution des modalités d’évaluation. Avoir des auteurs multiples permet de récompenser les personnes qui ont participé aux protocoles, etc, et qui sinon n’auraient aucune récompense.
Printemps 2016 : concrétisation des actions. En cours : call for expression of interest : open science policy platform (LERU a répondu).
4-5 avril 2016 : conférence Open Science
La Policy platform permettra des échanges avec la Commission, et permettra de faire remonter des sujets à la Commission.
Les travaux du groupe de travail sur Open Science Cloud ont été inspirés par le fonctionnement d’Internet. Le rapport sera publié lors de la Conférence Open Science en avril.
Avoir une gouvernance souple et minimale, et une grande liberté pour implémenter : avoir peu d’obstacles permet une grande créativité. OSC : c'est plus qu’une collection de plateformes. C’est un concept plutôt qu’un objet physique : c’est de l’expertise humaine, des ressources, des standards, des bonnes pratiques.
Défis :
Pré-requis :
Recommandations :
Groupe de travail va continuer jusqu’à l’été 2016.
Difficultés posées par la formation d’experts : il n’existe pas de curriculum, de diplôme pour l’instant, on ne sait pas qui pourrait former, et qui pourrait assurer ce nouveau métier (bibliothécaire ? informaticien ? autre ?) ⇒ le rapport parle d’un nouveau métier, à créer.
Idée pour les prochaines réunions CIO : partage d’idées et de bonnes pratiques sur les changements des habitudes des chercheurs.
Open Science Conférence avril 2016
Plan d’action :
Axes du plan d’action :
Deux négociations en cours : une avec Elsevier, une autre interne aux universités pour définir la répartition des coûts.
Elsevier a tenté de vendre un big deal encore plus big qui incluait tous les produits Elsevier (Scopus…). Réflexion en cours pour continuer à avoir accès au contenu du précédent deal même s'il y a des désabonnements. Les bibliothèques britanniques sont désormais autorisées par la loi à mettre en place des services de fourniture de documents. Les BU ont mis des Présidents d'universités dans l’équipe de négociateurs : soutien !
Critères du nouveau modèle pour tous les deals (pas seulement Elsevier) : FTE étudiants, dépenses de recherche, nombre d’articles publiés. A conduit à une hausse des coûts pour les universités médicales, les universités techniques paient moins.
Problèmes : Elsevier refuse d’utiliser des contrats de cessions de droits non exclusives pour les articles en OA (veulent CC-BY après cession exclusive !) ; problème de protection des données ; problème avec le TDM
Volonté de changer de modèle. Discussions informelles entre Max Planck et LERU : le Max Planck souhaite connaître la position de la LERU.
☞Avis des CIO pour le Board of Directors de la LERU : encore besoin de travail ! La contribution du Max Planck est intéressante et utile au débat, mais est-elle réaliste ? Problème : les éditeurs commerciaux sont-ils prêts à jouer le jeu et à adopter des critères rationnels ? Une discussion au niveau mondial est nécessaire, au moins avec les USA.
la LERU veut inclure les usages commerciaux et non commerciaux dans l’exception au copyright pour TDM.
Peut-être une proposition législative de la Commission en juin 2016. Pour l’instant : seulement des rapports, des prises de position, mais pas de texte législatif.
La Commission est assez floue (parle d’exception, mais pas d’obligation d’exception ; de limitations ; de la nécessité d’évaluer la faisabilité et l’impact etc).
Au Parlement : très bonnes intentions dans le rapport de Julia Reda, mais les compromis politique ont conduit à une prise de position seulement en faveur des usages non commerciaux et à des demandes d’évaluations précises et d'études d’impact. Le Groupe Parti Populaire européen considère que la demande d’exception n’est pas justifiée ! (group position paper).
Digital Single Market Act approuvé par le Parlement en plénière le 19/01/2016 stipule que l'exception nécessite des études d’impact.
Communication Commission européenne 09/12/2015 : ouvre la porte à exception, mais pas l'exception n'est pas mentionnée de manière explicite et elle serait limitée aux public interest organisations.
la LERU a signé la déclaration de La Haye. Il faut faire du lobbying auprès des parlementaires.
Voir avec l’université si on peut discuter avec des parlementaires (NB : transmis à Jérôme Castle, chargé de mission LERU au cabinet Unistra). Plus grosse difficulté : étendre l’exception aux usages commerciaux. Alea est en train de préparer un document-cadre avec des exemples, qui pourra être utilisé lors d'échanges avec des parlementaires.