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- | La plus célèbre firme photographique a été fondée à Florence | + | La plus célèbre firme photographique a été fondée à |
+ | Florence par Léopoldo Alinari (1832-1865) . En 1845 il | ||
+ | entre comme apprenti chez le graveur Guiseppe Bardi qui | ||
+ | l'initie à la photographie. Léopoldo Alinari ouvre en 1852 | ||
+ | un petit studio à Florence avec son aide Ses premières | ||
+ | photographies portent d'ailleurs un tampon sec au nom de | ||
+ | Bardi. En 1854 Léopoldo s'associe avec ses deux frères | ||
+ | (Romualdo 1830-1891) et Guiseppe (1836-1891) pour ouvrir | ||
+ | un établissement photographique intitulé "Fratelli Alinari | ||
+ | Fotografi Editori". Léopoldo est le seul photographe de | ||
+ | l'entreprise, ses deux frères se chargeant uniquement de | ||
+ | la gestion. Léopoldo Alinari obtient en 1856 le privilège | ||
+ | de photographier les collections du Musée des Offices à | ||
+ | Florence. Après son décès en 18 65 son fils lui succède. | ||
+ | Cette même année est publié le premier catalogue de la | ||
+ | firme. Le deuxième paraît en 1873. Il comprend la liste de | ||
+ | plusieurs milliers de photographies. Il s'agit surtout de | ||
+ | reproductions d'oeuvres d'art avec quelques vues de | ||
+ | monuments et de paysage de Florence et de ses environs, de | ||
+ | Venise... C'est seulement quand débutent les grandes | ||
+ | campagnes photographiques en Italie des opérateurs de la | ||
+ | firme, que se développent les vues d'architecture et de | ||
+ | paysage : Milan (1873, 1887, 1895), Gênes (1884 - 1886), | ||
+ | Tunis, Piémont, Vallée d'Aoste (1896), Rome (à partir de | ||
+ | 1876 campagne annuelle), la Sicile (1897), la Sardaigne | ||
+ | (1907), la Grèce (entre 1906 et 1908). En 1920 la firme | ||
+ | Alinari est vendue. Aujourd'hui, les 100.000 plaques | ||
+ | négatives témoignant d'un siècle d'activité sont réunies | ||
+ | dans un musée installé à Florence. Celui-ci abrite | ||
+ | également les archives photographiques des firmes Anderson | ||
+ | et Brogi. | ||
+ | |||
+ | Les photographies de la firme Alinari sont très nombreuses | ||
+ | dans la collection de Strasbourg. Ce fait s'explique par | ||
+ | leur très grande diffusion et par leur caractère | ||
+ | informatif très développé qui en faisaient une | ||
+ | documentation parfaite pour les études et les recherches | ||
+ | archéologiques. | ||
+ | Nous n'avons identifié que deux photographies appartenant | ||
+ | à la première phase d'activité des frères Alinari, celle | ||
+ | des années 1850 et 1860. Les autres, achetées par | ||
+ | Michaelis aussi bien pour son usage personnel que pour le | ||
+ | Kunstarchäologisches Institut correspondent à la deuxième | ||
+ | phase d'activité de la firme, celle du "Grand Catalogue". | ||
+ | Il est difficile de les dater avec certitude parce que les | ||
+ | Alinari, pour les campagnes photographiques à Rome | ||
+ | notamment, ont souvent substitué de nouveaux négatifs aux | ||
+ | anciens mais en gardant les mêmes numéros de catalogue. | ||
+ | En 1911 Franz Winter, le successeur d'Adolf Michaelis a | ||
+ | acheté un ensemble de photographies représentant des vues | ||
+ | de Grèce exécutées par Alinari qui semble avoir disparu. | ||
+ | Nous n'avons retrouvé que les photographies de Grèce | ||
+ | exécutées par Alinari et acquises par Michaelis pour sa | ||
+ | collection personnelle. | ||
+ | |||
+ | **Source :** //Le fonds de photographies anciennes de l'Institut d'archéologie classique de Strasbourg (Fonds Michaelis), Volume II, Catalogue//. Thèse de doctorat de Gabrielle Feyler-Wilms, sous la direction de Gérard Siebert, Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Centre de recherche sur le Proche-Orient et la Grèce antiques, janvier 1993 |