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aoc:reunion-cio-leru-10112014

Réunion Chief Information Officers LERU, Londres, Imperial College, 10 novembre 2014

Open Access dans la LERU

  • Catalogne : le mandat OA de l'Université de Barcelone stipule que seules les publications déposées dans l'archive ouverte seront prises en compte pour l'évaluation, les rapports, les demandes de financement, etc.

Projet d'entrepôt institutionnel régional pour les données de la recherche : discussions avec Figshare, qui offre désormais des solutions pour les institutions.

  • Comment faire progresser le taux de dépôt dans l'AO ? En ayant des exigences externes (ex : mandat d'une agence de financement) et des exigences internes (ex : mandat institutionnel).

San Francisco Declaration on Research Assessment : ceux qui la signent s'engagent à ne pas utiliser le facteur d'impact comme critère d'évaluation des chercheurs, et s'engagent à se concentrer sur la qualité de la publication. UCL a signé cette déclaration, et le GT des VP Recherche de la LERU réfléchit à l'opportunité d'une signature par la LERU

  • KU Louvain : mandat à partir du 01.I.2015 ⇒obligation de dépôt du texte intégral des publications dans l'AO.
  • Une étude menée à Imperial College montre que plus on demande au chercheur de déposer son article en AO près de la date d'acceptation, plus on a de chances que ce soit la version finale du manuscrit qui soit déposée.
  • Le GT Research Data de la LERU va travailler à une nouvelle version de la roadmap.

Les éditeurs se livrent à un lobbying intense pour ne rien changer à la loi. Aucune position commune n'a pu émerger de la consultation. La LERU et LIBER demandent une exception au droit d'auteur pour le text & data mining alors que les éditeurs veulent faire signer une licence individuelle à chaque chercheur.
Actuellement, la législation européenne permet à chaque Etat d'avoir une exception, mais elle ne s'applique qu'aux chercheurs cet Etat, ce qui ne permet pas de mener des coopérations internationales. D'où la demande d'une exception au niveau européen.
Quelle sera la position de la nouvelle Commission ?

Gestion des données de la recherche à UCL

Les institutions publiques doivent se saisir de ce sujet, car les acteurs commerciaux sont déjà présents (ex : Figshare appartient à McMillan, qui édite Nature). Mais il n'y a pas de solution sur le marché qui réponde à l'ensemble des besoins.

A UCL, les données de la recherche sont considérées comme des “first class research objects”. L'objectif est de :

  1. exposer les données et les rendre accessibles, au moins aussi bien que les publications ;
  2. conserver les données pendant leur durée d'utilité.

Il est important de faciliter la vie des chercheurs et d'avoir une politique d'établissement, qui offre un cadre d'action incitatif et permet de communiquer sur les bénéfices que les chercheurs en retirent et sur la valeur ajoutée : les données deviennent citables et traçables, elles sont plus facilement réutilisables. Il faut que le chercheur puisse changer d'avis (opt out).

Que des carottes, pas de bâton ! Le seul bâton est la conformité avec la politique d'établissement. Offrir des services


Ne pas dire aux chercheurs comment ils doivent procéder, mais leur fournir l'infrastructure et l'environnement adéquats

A UCL, on distingue :

  1. les données “vivantes” : changeantes, réservées aux membres du projet de recherche, critiques…
  2. les données archivées : ne changent plus, exploitables, diffusables, ne relèvent plus de la responsabilité du chercheur.

Travailler avec les projets et non avec des individus, et considérer la gestion des données comme étant un coût direct de la recherche

Technologies utilisées à UCL :

  • GPFS IBM
  • Sauvegarde simple REST API, jusqu'à 10 Pentabytes
  • Connecteur iRODS natif

Métadonnées :

  1. au moment de l'enregistrement des données pour le stockage (données vivantes) : nom du responsables des données, nom du projet, membres du projet, dates, financeur, résumé, institution
  2. enrichissement au moment de l'archivage : métadonnées spécifiques à la discipline.

Défis : archivage local vs archivage central ; authentification

Le choix de partager les données relève du chercheur. S'il le souhaite, il peut les déposer dans l'archive mise en place par UCL.

Projet LEARN

Projet mené par UCL. Objectif : développer la roadmap de la LERU pour les données de la recherche en fournissant :

  1. un modèle de texte pour une politique institutionnelle
  2. une boîte à outils
  3. des arguments pour convaincre les présidents d'universités
  4. des traductions
  5. des ateliers internationaux : 2-3 ateliers sur le continent européen, auquel on pourra participer. Ils pourraient être organiser dans des établissements de la LERU.

Les financements pour ce projet ont été demandés dans le cadre d'Horizon2020 (réponse prévue en janvier 2015). Les porteurs du projet sont UCL, Barcelone, Vienne, et LIBER.

L'OA et les éditeurs : tour d'horizon de la situation en Europe

  • Au Royaume-Uni, Taylor & Francis propose un nouveau modèle économique permettant d'éviter le double dipping : le budget d'abonnement d'une institution est transformé en budget de publication en OA, auquel on ajoute un “petit pourcentage” (non déterminé) pour l'accès au contenu qui n'est pas en OA. Wiley propose le même modèle.

Imperial College consacre 6M £ par an à ses abonnements électroniques, et 2M £ par an aux APC.

  • Aux Pays-Bas : le secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur a déclaré fin 2013 que 60% des articles devaient être en AO d'ici 2019, avec une préférence pour le gold OA. Les universités négocient avec Elsevier, Springer et Brill. Les négociations sont pilotées par des présidents d'universités. La consigne est la suivante : ne pas dépasser les montants payés en 2014, et ajouter une composante OA. Mais dans l'esprit des éditeurs, surtout d'Elsevier, l'OA et la négociation du big deal sont deux choses à mener séparément.
  • Imperial College va implémenter ORCID en 2015 par le biais d'un membership institutionnel.

La bibliothèque comme éditeur

La majorité des politiques institutionnelles sur l'OA excluent les monographies. Le rôle des presses universitaires est de créer de nouveaux modèles d'édition en OA pour les monographies. L'édition de monographies en OA par des presses universitaires permet de combler le fossé, en termes de visibilité, entre une monographie classique et un article qui, lui, peut être en lgne et en OA.

UCL Press : la version électronique “améliorée” de l'ouvrages est payante (fonctionnalités avancées, davantage de possibilités de découverte, ajouts de contenus multimédia…). Les ouvrages seront soumis au peer review. Pas d'APC pour les auteurs UCL.

Il est plus facile d'établir la réputation des presses universitaires en commençant par publier des monographies plutôt que des revues.

Les revenus tirés de ces ouvrages ne sont pas financiers, mais sont des retombées en termes de visibilité et réputation de l'établissement (suivre les statistiques de téléchargements).

aoc/reunion-cio-leru-10112014.txt · Dernière modification: 2016/02/17 17:03 par Adeline Rege