Projet d'entrepôt institutionnel régional pour les données de la recherche : discussions avec Figshare, qui offre désormais des solutions pour les institutions.
Les éditeurs se livrent à un lobbying intense pour ne rien changer à la loi. Aucune position commune n'a pu émerger de la consultation. La LERU et LIBER demandent une exception au droit d'auteur pour le text & data mining alors que les éditeurs veulent faire signer une licence individuelle à chaque chercheur.
Actuellement, la législation européenne permet à chaque Etat d'avoir une exception, mais elle ne s'applique qu'aux chercheurs cet Etat, ce qui ne permet pas de mener des coopérations internationales. D'où la demande d'une exception au niveau européen.
Quelle sera la position de la nouvelle Commission ?
Les institutions publiques doivent se saisir de ce sujet, car les acteurs commerciaux sont déjà présents (ex : Figshare appartient à McMillan, qui édite Nature). Mais il n'y a pas de solution sur le marché qui réponde à l'ensemble des besoins.
A UCL, les données de la recherche sont considérées comme des “first class research objects”. L'objectif est de :
Il est important de faciliter la vie des chercheurs et d'avoir une politique d'établissement, qui offre un cadre d'action incitatif et permet de communiquer sur les bénéfices que les chercheurs en retirent et sur la valeur ajoutée : les données deviennent citables et traçables, elles sont plus facilement réutilisables. Il faut que le chercheur puisse changer d'avis (opt out).
A UCL, on distingue :
Technologies utilisées à UCL :
Métadonnées :
Le choix de partager les données relève du chercheur. S'il le souhaite, il peut les déposer dans l'archive mise en place par UCL.
Projet mené par UCL. Objectif : développer la roadmap de la LERU pour les données de la recherche en fournissant :
Les financements pour ce projet ont été demandés dans le cadre d'Horizon2020 (réponse prévue en janvier 2015). Les porteurs du projet sont UCL, Barcelone, Vienne, et LIBER.
Imperial College consacre 6M £ par an à ses abonnements électroniques, et 2M £ par an aux APC.
La majorité des politiques institutionnelles sur l'OA excluent les monographies. Le rôle des presses universitaires est de créer de nouveaux modèles d'édition en OA pour les monographies. L'édition de monographies en OA par des presses universitaires permet de combler le fossé, en termes de visibilité, entre une monographie classique et un article qui, lui, peut être en lgne et en OA.
UCL Press : la version électronique “améliorée” de l'ouvrages est payante (fonctionnalités avancées, davantage de possibilités de découverte, ajouts de contenus multimédia…). Les ouvrages seront soumis au peer review. Pas d'APC pour les auteurs UCL.
Il est plus facile d'établir la réputation des presses universitaires en commençant par publier des monographies plutôt que des revues.
Les revenus tirés de ces ouvrages ne sont pas financiers, mais sont des retombées en termes de visibilité et réputation de l'établissement (suivre les statistiques de téléchargements).