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D'origine américaine, W. J. Stillman est le premier peintre préraphaélite aux Etats-Unis. En Europe il fréquente le cercle des artistes préraphaélites de Londres et à Paris des peintres romantiques comme Delacroix et Gérome. Ensuite il se tourne vers la carrière diplomatique. En 1862 il est nommé Consul des Etats-Unis à Rome, puis en Crête à Hania en 1865. En 1868 il est obligé de quitter la Crête pour avoir mécontenté les autorités turques en soutenant l'insurrection Cretoise. Il se retrouve à Athènes sans poste et sans revenus. Pour gagner un peu d'argent, il entreprend en 1869 de photographier les ruines de l'Acropole. Il croyait qu'il était possible de faire de meilleures photographies que tout ce qui avait été produit jusque-là. Il publie un album composé de 25 épreuves au charbon intitulé The Acropolis of Athens iiiustrated picturesgueiv and architecturally in Photography. Ensuite il se tourne vers le journalisme. A la fin des années 1870 ou au début des années 1880 Stillman a effectué une nouvelle mission photographique à Athènes, en utilisant pour certaines photographies les mêmes angles de prises de vues qu'en 1869. Ces photographies se trouvent dans la photothèque de l'Université de Birmingham où elles ont été récemment identifiées dans le fonds Alma-Tadema. Les négatifs sont conservés à la Joint Library of the Hellenic and Roman Societies. Celles qui ont été identifiées par Gary Edwards dans la collection de Strasbourg ont été achetées par Michaelis en 1885 à W. J. Stillman.
Bibliographie : G. Edwards, Foreign Photograohers in Greece in the Nineteenth Century, article dactylographié, Paris 1986.
A. Tomlinson, “The Acropolis of Athens in the 1870s: the evidence of the Alma-Tadema photographs” in Annual of The Britisch School at Athens 82 (1987).
Source : Le fonds de photographies anciennes de l'Institut d'archéologie classique de Strasbourg (Fonds Michaelis), Volume II, Catalogue. Thèse de doctorat de Gabrielle Feyler-Wilms, sous la direction de Gérard Siebert, Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Centre de recherche sur le Proche-Orient et la Grèce antiques, janvier 1993
