L'UE a mené une consultation publique sur l'open research data (juillet 2013) :
Schéma fonctionnel :
⇒ share/disseminate the data ⇒ repository (Open Access or restricted access) ⇒protect the research results : patent/protection
L'UE encourage l'Open Access aux résultats de la recherche financés par des fonds publics, que ce soit sous la forme des publications ou des données brutes.
Initiatives d'établissements : INRA, IRSTEA, CNRS (INIST°
En France, le cadre d'action pour les données est le nouveau segment de la BSN (BSN 10) consacré aux données.
L'ANR demande des data management plans dans ses appels d'offres.
Le partage des données n'est possible que si les données sont documentées par des métadonnées ⇒existence de standards internationaux à respecter
La problématique de la gestion des données produites doit être intégrée dès le départ dans le projet de recherche.
Clé du succès : alliance entre les informaticiens, les bibliothécaires, les chercheurs.
Des moyens ont été obtenus dans le cadre du schéma directeur du SI : création de data centers + GPEC “science numérique”
Réflexion en cours à l'INRA : l'archive ouverte de l'INRA doit-elle héberger les données ?
Il est nécessaire de comprendre et de connaître les formats de données et de métadonnées qui s'appliquent à telle ou telle discipline (ONYX, TEI…).
Il faut mener un audit sur les données produites par les chercheurs de l'établissement : quelle quantité de données ? Des données à partager ? Des données à stocker ?
La qualité d'une publication est garantie par le peer-reviewing. Il n'y a pas de processus équivalent pour les données.
Si un établissement crée son entrepôt, il doit s'engager à garantir la pérennité et la citabilité des données qu'il hébergera.
Les enjeux pour l'établissement :
Il existe des outils pour créer un data management plan : DMPOnline, DMPTool
Evolution du métier du bibliothécaire : data librarian, intégré à l'équipe de recherche dès le début.